C’est devenu une tradition, chaque année CJB vous propose un calendrier de l’avent sur Facebook avec chaque jour des anecdotes sur les films. Nous avons essayé d’en raconter des pas de trop connu et les regroupons ici pour ceux qui n’ont pas de Facebook :
Dr. No
1. Beaucoup de plans à la Jamaïque ont été filmés dans de vrais maisons et bâtiments. Par exemple la secrétaire de Strangways, qui est tuée au début du film, était la propriétaire de la maison où la scène a été filmée.
2. Il a fallu faire dix prises de Bond jetant son chapeau sur le porte-manteau avant d’obtenir la bonne. Dans les films suivants, Sean Connery est devenu assez bon pour y accrocher le chapeau dès le premier essai.
3. Bernard Lee a décroché le rôle de M car toutes les personnes à qui on l’avait proposé étaient indisponibles. En fait, Lee a été approché pour le rôle la veille du tournage de la scène.
4. Au moment de tourner la scène de la poursuite automobile, le réalisateur Terence Young n’adhérait pas à l’idée qu’une petite voiture (celle de Bond) soit capable de faire sortir une plus grosse voiture de la route. Le jour du tournage, l’équipe a vu une grue sur le côté de la route et a offert à son conducteur 25 dollars pour pouvoir l’utiliser dans le film ; ce qui a permis de résoudre le problème en faisant passer Bond dessous la grue.
5. En 1991, Criterion Collection réalise des laserdiscs des trois premiers films de James Bond contenant des commentaires audio de l’équipe technique de ces films. Peu après la sortie des laserdiscs, Albert R. Broccoli a demandé à Criterion de retirer ces produits des ventes, jugeant les commentaires inacceptables. C’est du commentaire de Dr. No que viennent ces quatre anecdotes. (Ces commentaires bannis sont aujourd’hui trouvables chez nos amis de The 007 Dossier).
Bons baisers de Russie
1. Pedro Armendáriz, qui joue le rôle de Kerim Bey, était en phase terminale pendant le tournage. Il avait un cancer qu’il avait probablement contracté pendant le tournage du film The Conqueror (1956) qui s’est déroulé près du site du site américain d’essais nucléaires du désert de l’Utah. Armendáriz avait accepté le rôle de Kerim Bey en partie pour apporter sécurité financière à sa femme, et le calendrier du tournage a été modifié pour filmer ses scènes tant qu’il le pouvait encore. Vers la fin du tournage de ses scènes, comme pour la séquence de la bataille dans le camps de gitans, le réalisateur Terence Young a cependant dû utiliser une doublure pour certains plans. Un mois après que toutes ses scènes aient été mis en boites, Armendáriz se suicidera dans un hôpital à Los Angeles. (En savoir plus sur Pedro Armendáriz et Kerim Bey : ici).
2. En 1961, le magazine Life a publié la liste des dix livres préférés du président américain John F. Kennedy, Bons baisers de Russie de Ian Fleming y est inscrit en neuvième position. Il est cependant possible que les livres de cette liste aient été choisis pour des raisons politiques plutôt que selon les goûts du Président. Quoi qu’il en soit Ian avait précédemment rencontré Kennedy (qui avait lu ses romans) et cette publication dans Life cela à permis de booster de manière significative les ventes et la popularité des romans de James Bond. Peu avant sa mort en 1963, Kennedy s’est fait projeté le film Bons baisers de Russie à la Maison-Blanche, il se dit que ce serait le dernier film qu’il ait vu avant de partir pour Dallas. (En savoir plus sur la relation Fleming/Kennedy : ici).
Goldfinger
Goldfinger marque bien évidemment l’arrivée de l’Aston Martin DB5 dans la saga cinématographique. Le réalisateur Guy Hamilton se souvient :
Ce qui est drôle avec la DB5, c’est que rien ne fonctionnait pour de vrai ! Pour le plan du siège éjectable, on a d’abord filmé le petit Coréen qui se lève de son siège – cut ! – et ensuite, on a placé un mannequin sur un ressort et on l’a envoyé en l’air ! Deux techniciens s’occupaient de faire sortir la fumée à l’arrière de la voiture et ils ont manqué de s’étouffer.
Quand j’ai tourné la scène de la présentation de la voiture, je ne voulais pas que Q explique à quoi servait le petit bouton rouge sur le levier de vitesses. Broccoli, qui venait rarement sur le plateau, était présent ce jour-là. « Tu ne dis pas à quoi sert le bouton rouge, il faut le dire au public ! ». Je lui ai répondu que si on explique tout, il n’y a plus de surprise, plus de suspens. Mais il a insisté, nous étions vendredi après-midi, je n’avais pas envie de me battre, j’ai donc écrit à la hâte le dialogue explicatif de Q. Et finalement, Cubby avait raison, car les spectateurs avaient le siège éjectable en tête et se disaient que ça ne pouvait pas marcher, jusqu’à ce que cela arrive !
L’interview complète de Guy Hamilton : ici.
Opération Tonnerre
Voir notre dossier La route vers Opération Tonnerre.
Casino Royale (1967)
1967 marque la première « guerre des Bond » avec la parodie de Casino Royale… Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, une liste s’impose :
- C’est 7 acteurs jouant 007, dont 3 femmes.
- 5 réalisateurs derrière le film (dont John Huston et Ken Hughes) et autant de scénaristes (dont Billy Wilder)… avec aucune coordination entre eux.
- De grands noms du cinéma : Orson Welles, David Niven, Peter Sellers, Ursula Andress, Woody Allen, Terrence Cooper, William Holden et même Jean-Paul Belmondo.
- Le célèbre Burt Baccarach à la musique, et un de ses plus fameux tubes créé pour l’occasion : « A look of love ».
- Des idées de scénarios farfelues : la fille de Bond et Mata Hari, le neveu de Bond, un méchant faisant des tours de magie, des clones et des robots, un final où tout explose…
- Une production plus que catastrophique…
- Et aussi : des pigeons explosifs, une soucoupe volante, des otaries avec des médaillions 007, des bulles, des cornemuses, des tigres, des indiens…
Tout savoir sur le film et son tournage : ici.
Au service secret de Sa Majesté
En 1976, la chaîne de télévision américaine ABC diffuse une version un peu spéciale de Au service secret de Sa Majesté… La scène du gunbarell est directement suivie de James Bond enfilant ses skis pour s’enfuir du Piz Gloria de nuit, le tout avec James Bond qui s’exprime aux téléspectateurs en voix off :
Ici Bond, James Bond, agent 007 au service secret de Sa Majesté. La pente pourrait être considérée comme excellente si elle n’était pas si bondée. Ces messieurs en orange représentent SPECTRE, dirigé par mon ennemi juré Ernst StaBro Blofeld. Descendre l’un des principaux pics des Alpes suisses à minuit n’est pas mon sport favori, mais il est important que je contacte M, mon chef à Londres. Vous voyez, je viens juste d’apprendre que Herr Blofeld a un nouveau plan pour dominer le monde.
Alors « pourquoi ça existe » ? Pour ABC, le problème était que le film était beaucoup trop long. La chaîne a ainsi décidé de diffuser OHMSS en deux parties de 90 minutes et a pensé qu’il faudrait pas mal d’action durant la première partie pour que les spectateurs décident de revenir voir la seconde. Leur solution ? Réarranger complètement le film en inversant l’ordre des scènes et en liant le tout avec une voix off, des flashbacks et même des effets spéciaux pour certaines transitions !
L’ordre des scènes de la partie 1 est le suivant :
1. Gunbarrel
2. Bond s’échappe de Piz Gloria de nuit
3. 007 se dirige vers le village où il est secouru par Tracy
4. Flashback de la course poursuite entre Bond et Tracy
5. Tentative de suicide sur la plage
6. Générique
7. Bond téléphone à Londres depuis la cabine téléphonique du village.
8. Rallye sur glace.
9. Flashback où Bond arrive à l’hôtel au Portgual (la scène continue jusqu’à ce que 007 soit enlevé par les hommes de Draco).
10. Rallye sur glace à nouveau.
11. Flashback de Bond dans le camion de Draco.
12. Bureau de M (Bond n’est plus sur l’Opération Bedlam).
13. Rallye sur glace à nouveau.
14. Flashback : Anniversaire de Draco.
15. Montage romantique.
16. Rallye sur glace à nouveau (le Bond « narrateur » explique qu’il est tombé amoureux de Tracy).
17. Bureau de Gumbold.
18. Bond retourne à sa chambre du Piz Gloria après le dîner où il lit le message de Ruby.
La seconde partie commence avec un récapitulatif et Bond qui essaye de déverrouiller la porte de sa chambre au Piz Gloria. De là, cette seconde partie est fidèle au film (sauf pour quelques passages censurés) : plus aucun flashback, d’ordre de scène différent ou de voix off.
Au service secret de Sa Majesté n’est pas le seul film de Bond à avoir été « charcuté » par ABC.
Les dix premières minutes de cette première partie très spéciale sont visibles ici :
http://www.dailymotion.com/video/x96412_on-her-majesty-s-secret-service-the_shortfilms
Les diamants sont éternels
Pour Les diamants sont éternels, quand EON et United Artists ont compris qu’ils ne pourraient pas avoir de nouveau George Lazenby, ils ont envisagé de rechercher un nouvel acteur pour jouer Bond ou offrir un énorme contrat à Sean Connery pour qu’il revienne. Finalement ils ont alors décidé de signer avec l’acteur américain John Gavin pour le rôle de 007.
Somme toute, David V. Picker d’UA a demandé à Saltzman et Broccoli de re-signer avec Sean Connery à n’importe quel prix. Ils lui ont alors offert un énorme salaire de 1,25 million de dollars, + 12,5 % des bénéfices américains nets du film, ainsi qu’un financement pour que Connery puisse produire et jouer dans 3 projets de films de son propre choix.
Cela a été considéré comme l’un des plus gros contrats jamais signés pour un acteur en un seul film. Connery a fini par gagner une somme de 6,7 millions de dollars pour Les diamants sont éternels, et dans un geste de grande générosité, l’Écossait a fait don de la totalité de son salaire de base de 1,25 million à la Scottish International Education Trust, qu’il a co-fondé. Seul un des trois films non-Bond du deal a été produit et John Gavin a reçu une compensation financière par United Artists du montant du contrat qu’il avait signé.
Vivre et laisser mourir
Ne nous mentons pas, le pré-générique de Vivre et laisser mourir est sans doute l’un des pires de la saga. Pourtant une séquence plus orientée action fut écrite dans laquelle James Bond rencontrait un vieil homme dans un jardin exotique durant la nuit.
Cet homme devait lui remettre une paire de lentilles de contact assez spéciales puisqu’elles contenaient un micropoint. Toutefois leur rendez-vous devait être interrompu par des agents ennemis et 007 devait aider son contact (qui se révélait être un agent double) à s’enfuir en le faisant passer par-dessus l’un des murs qui entouraient le jardin. Mais Bond découvrait trop tard que ce jardin se situait en fait sur un toit et le contact tombait alors dans le vide une fois le mur escaladé…
Apparemment ce pré-générique devait se dérouler en Italie (ce qui expliquerait la présence de Miss Caruso dans le lit de Bond) et ne fut jamais filmé. Cependant, l’acteur Michael Sheard fut auditionné pour jouer le contact comme il le raconte dans son livre Yes, Mr Bronson.
L’Homme au pistolet d’or
1. Roger Moore a récemment confié au Daily Mail que Hervé Villechaize, l’acteur jouant Nick Nack (Tric-Trac), était un chaud lapin sur le tournage (et pas seulement car il a la VF de Bugs Bunny dans le film). Moore a dit que lorsque l’équipe a quitté Bangkok, il a demandé à Villechaize avec combien de femmes il avait couché depuis leur arrivée en Extrême Orient. « Il m’a répondu 35. Je lui ai dit que cela ne comptait s’il les payait [la plupart étaient des prostitués], mais il m’a répondu : parfois elles refusent quand je paye ». Il est aussi connu que Hervé Villechaize a aussi fait des avances à Maud Adams (Andrea Anders/Octopussy).
2. L’homme au pistolet d’or était la bande originale que John Barry détestait le plus, d’ailleurs il a même dit que : « pour moi elle n’a tout simplement jamais existé ».
3. Christopher Lee (Scaramanga) a expliqué :
Quand j’ai lu le script pour la première fois, j’ai visualisé Scaramanga comme quelqu’un d’indigeste. [Mon cousin] Ian Fleming était déjà malade quand il a écrit le roman et je pense que le puits de son imagination commençait à s’assécher un peu. Alors Guy Hamilton et moi, après beaucoup de discutions, avons décidé de le faire un peu ressembler à Bond, un contre-Bond si vous voulez, plutôt que le meurtrier peu appétissant du roman. Je vois Scaramanga comme une personne vraiment humaine.
Moonraker
1. Moonraker (1979) était un peu en avance sur son temps. Si dans le film nous voyons des navettes spatiales rejoindre l’espace, il faudra dans la réalité attendre le 12 avril 1981 pour qu’une navette spatiale (Columbia) se rende vraiment dans l’espace pour la première fois au monde.
2. La gondole gadgétisée qui fait tant polémique était surnommée « The Bondola » par l’équipe du film.
3. Les premiers scénarios de Moonraker par Tom Mankiewicz étaient intitulés « For Your Eyes Only » (les navettes spatiales étaient alors nommées « Enterprise »).
4. À l’origine, Albert Broccoli voulait que Lois Chiles (Holly Goodhead) joue le rôle de l’agent Anya Amasova dans l’Espion qui m’aimait. Toutefois l’actrice avait à ce moment-là mis sa carrière en pause et prenait des leçons d’acting.
5. Quand les membres anglais et français de l’équipe Moonraker (le film a été en partie tourné dans des studios de Epinay, Boulogne et Brillancourt) ont décidé de faire un foot, les Anglais ont choisi de prendre Richard Kiel (Requin) en goal. Les Français ont alors rétorqué que vu la taille du bonhomme, c’était déloyal et Kiel s’est gracieusement retiré. Au final les Anglais ont tout de même gagné 7 à 3.
6. Peu de gens le remarque, mais le pilote de l’avion du pré-générique est joué par Jean-Pierre Castaldi.
Rien que pour vos yeux
1. Bien que le film le contient de nombreuses scènes sous-marines, Carole Bouquet (Melina) ne pouvait les tourner en raison de problèmes de sinus. Ses gros plans « sous-marins » furent alors tournés en studio avec filtres bleutés, ventilateurs, etc… pour donner l’illusion d’être sous l’eau.
2. Le personnage du père de Melina Havelock, Sir Timothy Havelock, est inspiré de l’océanographe Jacques-Yves Cousteau. Fleming décrivait d’ailleurs Cousteau comme « l’un de ses héros ».
3. Avant Rien que pour vos yeux, l’acteur Julian Glover (Kristatos) avait été auditionné pour le rôle de James Bond au début des années ’70.
4. Quand est venu le moment pour Roger Moore de se retrouver sur la falaise du monastère, il n’était pas serein : « la nuit avant que je fasse cette scène, je me suis procuré quelques comprimés de Valium et une bouteille de bière. Le courage hollandais était le seul moyen que j’y aille ».
5. Selon le script, le personnage joué par John Wyman s’orthographie « Erich Kriegler ».
6. Il s’agit du seul film de Roger Moore dont l’intrigue reprend vraiment beaucoup d’éléments des romans et nouvelles de Ian Fleming.
Octopussy
1. Dans une interview au magazine Starlog (1983), John Glen a dit :
Octopussy est très en phase avec la situation actuelle à Moscou. Quand nous écrivions l’intrigue, nous n’avions pratiquement aucune idée que des événements similaires allaient se dérouler. Il y a un grand scandale à Moscou à propos du State Circus : le beau fils de Brejnev était impliqué dans ce scandale. Le cirque était utilisé pour faire entrer des bijoux en contrebande en Russie. Ils ont fait une descente dans l’appartement d’un de ces types et trouvé un million de dollars en pierres précieuses. Par une étrange coïncidence, cela fait partie de l’histoire de notre film.
2. Récemment, deux aviateurs de Red Bull ont recréé la cascade du hangar un peu différemment :
3. La ligne de dialogue « le plein, s’il vous plaît » à la fin du générique avait été initialement supprimée du montage du film par John Glen. C’est seulement lorsqu’il est allé voir un film dans un cinéma local qu’il a remarqué que cette ligne était incluse dans le trailer du film. Il a alors décidé de le rétablir (…Sam Mendes devrait en prendre de la graine).
4. Le film Octopussy a été adapté en comics par la prestigieuse Marvel, toutefois comme tous les comics bondiens issus de films, le résultat n’est pas franchement intéressant. En revanche, la nouvelle Octopussy fut adaptée en comics strip de 1966 à 1967 par le Daily Express et c’est à lire ici (avec en bonus Hannes Oberhauser, le papa du petit Franz).
Jamais plus jamais
En 1983 sortait aussi Jamais plus jamais, remake de Opération Tonnerre avec Sean Connery pour le plus grand bonheur des fans :
1. À un moment, le script du film contient un pré-générique qui se déroule dans un cadre médiéval ! Des chevaliers en armure font une compétition avec des joutes en bois et nous voyons l’un d’entre eux ramasser une lance qui a un bout pointu en métal. Le chevalier monte alors sur un cheval et tue son adversaire avec sa lance. Cela provoque tout une agitation et un autre chevalier ôte son casque, c’est James Bond ! Bond prend en chasse l’assassin (jusqu’ici, tout semble se dérouler au Moyen Âge). Tout d’un coup l’autre chevalier ôte aussi son casque : c’est une femme. Elle chevauche son cheval par-dessus une clôture et nous nous retrouvons maintenant dans un parking. Bond saute de voitures garées en voiture garées jusqu’à ce qu’il rattrape la jeune femme et la tue alors qu’elle montait dans une voiture de sport.
2. Pourquoi les cinéastes ont-ils choisi un acteur noir, Bernie Casey, pour le rôle de Felix Leiter ? Sean Connery est parti du principe que Leiter n’était selon lui pas un personnage mémorable bien qu’il apparaissait souvent dans la franchise (le personnage n’ayant jamais été joué deux fois par un même acteur). Comme Casey l’explique :
Sean a dit : « Faisons en sorte qu’il soit noir, au moins cela le rendra plus visible et donc plus mémorable, car il est, après tout, mon meilleur ami, et il vient toujours pour m’aider, et personne ne se souvient qu’il était là. Cela ne change rien au contexte de l’histoire ».
3. Le réalisateur Irvin Kershner avait prévu que la moto de 007 possède également des ailes rétractables afin de passer par dessus un bâtiment. Toutefois avant de tourner la première scène de la poursuite, Kershner a non seulement eu la désagréable surprise de constater que l’on avait peint la moto en noir mat au lieu de noir brillant (ce qui n’aurait pas bien rendu avec l’éclairage) et que quelqu’un avait annulé les ailes pour des raisons de coûts… sans même être venu lui en parler.
4. L’auteur John Gardner a expliqué que :
Dans le roman Une question d’honneur, il y avait à l’origine un jeu d’ordinateur qui faisait figurer une version grande échelle de Waterloo, avec des images de la bataille générées par ordinateur. C’était un match qui se jouait dans deux pièces séparées via une liaison informatique. […] Mais parce qu’il y avait un jeu d’ordinateur dans Jamais plus jamais, j’ai dû la retirer. J’avais passé beaucoup de temps dessus lorsque j’ai soudain reçu un message d’Amérique disant que je ne pouvais pas l’utiliser du tout. J’ai vu ce film et aie été furieux. Leurs film ne fait figurer qu’un jeu zap, alors que le mien était un jeu réaliste complexe qui devait être l’un des moments phares du roman. Ayant perdu le droit de faire cela, j’ai senti que toute l’histoire était affaiblie, et que je devais remplacer cela avec le jeu de Bunker Hill qui est une sorte de jeu de rôle. Cela m’a beaucoup déçu, parce que je pensais qu’avec cette idée originale j’avais l’équivalent moderne de ce fameux match de golf dans Goldfinger ou de bridge avec Drax. Je voulais faire quelque chose de ce genre dés le jour où j’avais repris la série littéraire et ce fut dommage d’avoir dû le retirer ».
Dangereusement vôtre
1. Grace Jones (May Day) a déclaré à Starlog :
J’avais l’habitude d’entendre des histoires comme quoi Roger jouait des tours à toutes les filles avec qui il devait tourner des scènes d’amour, comme sortir des godes et des choses comme ça. Peut-être. Je ne sais pas. Alors, j’ai décidé, pendant notre scène, de l’avoir avant qu’il ne m’ait ». Qu’est-ce que Jones a fait ? « Oh, je ne peux pas dire, je ne vais pas le dire, ils l’ont enregistré, mais ça ne sera pas montré.
En fait Grace Jones est allé au département des accessoires et en est revenu avec avec un gros gode noir et blanc qu’elle a équipé en mode ceinture (pourquoi y avait-il cela au département des accessoires ? Cela reste un mystère total)…
2. Le saut en parachute de la tour Eiffel fut réalisé en une seule prise, tant est si bien que le second saut prévu a été annulé afin d’éliminer tout risque supplémentaire et économiser du temps et de l’argent. Toutefois cette annulation n’était pas du goût de l’un des cascadeurs qui devaient réaliser les prises suivantes et ce dernier, déçu, a décidé de sauter, sans y être autorisé, ce qui lui a coûté son travail après atterrissage.
3. Il fut apparemment envisagé de faire revenir Anya Amasova, mais lorsque Barbara Bach a décliné le rôle, le personnage de Pola Ivanova aurait été créé à la place.
Tuer n’est pas jouer
1. L’ancienne femme de Pierce Brosnan, Cassandra Harris, avait tenté sans succès de devenir un des anges de Blofeld dans Au service secret de Sa Majesté (elle est arrivée alors que tous les rôles avaient été distribués), puis a tenté le coup sur L’Homme au pistolet d’or… échec à nouveau. Elle a finalement eu le rôle de la Comtesse Lisl dans Rien que pour vos yeux. Pendant le tournage, Cubby remarque Pierce et dit : « S’il peut jouer, c’est mon homme » (quand le temps sera venu de remplacer Roger).
Brosnan était envisagé quand il a été casté pour Remington Steele (82), il l’a mentionné aux producteurs de la série. Finalement, Roger Moore a continué l’aventure.
John Glen se souvient que Pierce a passé trois jours de screentests, faisant des scènes de Dr No et Bons Baisers de Russie… mais comme on le voit dans certaines photos, il a aussi fait un morceau de Au service secret de Sa Majesté. Glen trouvait qu’il s’en était bien tiré en ce qui concerne les scènes d’action, mais son avait restait assez réservé car Pierce faisait très jeune.
Par contre, tous ceux d’Eon étaient enchantés et les essais ont été envoyé à la MGM et UA qui ont donné leur accord.
Forcément, l’équipe Brosnan fait des photos et fête cela.
Remington Steele vient de s’arrêter au moment où Pierce a été officieusement choisi, mais le New York Post balance l’histoire en disant que Pierce Brosnan sera le prochain Bond avec un contrat s’étalant sur 10 ans.
Eon refuse de commenter/confirmer la chose parce que Pierce a dans son contrat sur Remington une close disant qu’il y a un délai de 60 jours pour que son rôle soit éventuellement reconduit dans la série et qu’il ne peut rien signer avant.
Évidemment, avec Pierce sous les projecteurs, les audiences de la série sont au top et les fans décident de faire une pétition pour que la série continue.
Brosnan part en Angleterre, y inscrit ses enfants dans une école… et le 15 juillet 1986, alors qu’il ne reste qu’un jour avant la fin du délai, le producteur exécutif de la NBC décide de renouveler Remington Steele.
Pierce est obligé d’y retourner ou de payer une amende de 20 millions de dollars pour avoir brisé son contrat.
Toutefois la NBC était prête à partager Pierce et a proposé de faire une saison de 6 épisodes dont le premier serait tourné en Europe, avec quelques arrangements pour que Pierce n’ait pas de soucis au niveau du calendrier de tournage.
Michael G. Wilson a dit : « Il était bien entendu dans notre intérêt d’avoir Pierce jouant Bond et nous n’allions pas abandonner cette idée. Tout ce que nous pouvons faire (pour l’avoir), nous le ferons ».
Cubby Broccoli avait accepté la proposition (avec certaines conditions), mais la NBC s’est montrée trop gourmande et a balancé que ce serait finalement 22 épisodes… alors il a décidé de tout arrêter.
Pierce Brosnan passe un screentest / Brosnan et John Glen devant les storyboards de TLD.
Il s’avère que Timothy Dalton avait été contacté dès le début des castings et qu’il avait été obligé de refuser car il avait le tournage de Brenda Starr et une pièce de théâtre. Autant dire qu’il était plutôt occupé.
Pierce étant hors course pour Bond 15, Eon revient vers Tim en lui disant quelque chose du genre : « Mec, si on aménage ton horaire sur TLD pour que tu puisses faire Brenda Starr, tu fais le film ? Hein, dit ?! ». Tim répond par l’affirmative.
EON lui demande si cette fois il va faire des screentests (Dalton aurait apparemment refusé de le faire quand on l’a contacté avant que Roger ne quitte définitivement le rôle).
Tim accepte et Cubby raconte : « Il a même accepté de faire le screentest, ce qu’il ne voulait pas faire auparavant. Nous ne voulions pas tester son aptitude à jouer, parce que c’est un excellent acteur. Nous voulions voir s’il présentait bien à l’écran. Tout le monde trouvait qu’il s’en était très bien sorti… ».
Le directeur du marketing chez Eon, Charles Juroe raconte au Sunday Miror :
Timothy est notre homme. Il nous a prouvé qu’il est un incroyable James Bond. J’ignore pourquoi nous avons choisi des scènes de ce Bond en particulier (OHMSS), mais Tim nous a montré qu’il avait les qualités que nous recherchions pour reprendre le rôle. La chose qui nous a vraiment impressionnés, c’est son incroyable et convaincante ressemblance avec le personnage de Bond. Quand nous avons étudié ses screentests, chacun d’entre nous était convaincu qu’il avait pu être un Commander dans la Marine britannique. Il pouvait se comporter comme un espion et donner l’impression de ne pas avoir à hésiter s’il devait tuer quelqu’un de façon froide et propre. C’était un screentest vraiment impressionnant.
Après le tournage de TLD, Tim a appelé Cubby et lui a dit : « Cubby, j’ai passé un moment fantastique sur ce film. C’était l’un des films que j’ai le plus apprécié faire. Tout le monde était incroyable et je voudrais te/vous remercier. ». Cubby était impressionné, depuis toutes ses années comme producteur, aucun acteur n’avait eu un tel geste.
2. À l’époque, une version bootleg de TLD circulait sur cassette et la production a été obligée de faire des articles dans les journaux disant que la cassette circulait de façon illégale et était constituée de scènes en basse qualité qui n’ont pas été éditées et ont été volées durant la production du film.
3. Les gens du marketing ont poussé Maryam D’Abo (Kara) a se dénudé pour Playboy… elle n’a pas du tout apprécié l’expérience et regrette avoir fait ça. D’autant plus que le Playboy allemand a mis une photo d’elle nue en couverture du magazine… alors que ce n’était pas prévu dans son contrat (nous à la rédaction de CJB, on a toutefois apprécié ce numéro du magazine).
Permis de tuer
1. La production de Permis de tuer s’est rendue en Chine en novembre/décembre ’87 dans l’espoir d’y situer le film, mais Michael G. Wilson a dit : « On n’arrivait pas à trouver une histoire se passant en Chine qui nous convienne » tandis que Richard Maibaum a ajouté : « Il s’est avéré que c’était trop cher et on était à sec ».
On pensait que la Chine serait un endroit neuf pour filmer, mais Le Dernier Empereur (1987) est sorti et nous a piqué l’idée. Il s’est avéré que c’était un pays très cher et les distances à couvrir étaient vastes. Il y avait des lieux fantastiques, mais beaucoup trop éloignés les uns des autres. Les gens ont été vraiment gentils et nous ont aidés… peut-être que nous y retournerons, un jour.
(La Chine fut ré-envisagé pour Bond 17).
2. Parmi les points communs entre Permis de Tuer (1989) et Quantum of Solace (2008), on peut noter une grève des scénaristes. Michael G. Wilson et Richard Maibaum travaillaient sur le film, mais Maibaum a été forcé de se retirer quand les scénaristes de la Guild of America ont entamé une grève. Maibaum était énervé de ne pas pouvoir continuer sur la série dont il était si proche :
C’était une torture pour moi de rester assis pendant 22 semaines à me demander ce qu’il se passait. J’ai fais 23 films pour Cubby et ma loyauté est partagée, mais j’ai dû suivre ma Guilde. Et, au final, les scénaristes ont réussi à faire valoir le fait qu’ils étaient une force qu’il fallait prendre en compte.
3. Tim était en train de regarder le tournage de la scène du pré-générique et trouvait que le cascadeur ne rendait pas la chose assez dangereuse : « Je veux croire que c’est une lutte. Ça devrait aussi donner l’impression que quelqu’un est en train de pêcher – vous devez attraper l’avion avec un crochet ».
Tim a alors pris la place du cascadeur : « C’était fun. Comme voler. J’étais un peu plus inquiet quand l’avion était complètement incliné, il n’y avait rien pour s’accrocher et l’avion tanguait beaucoup quand l’hélicoptère volait au-dessus ».
4. Chaque film étranger filmé au Mexique devait être supervisé par un officiel du gouvernement. Son job est de jeter un œil au script pour s’assurer que le film ne montre pas le pays de façon dégradante. Il garde aussi un œil sur la violence et le sexe. Il a le pouvoir d’intervenir à n’importe quel moment sur le tournage, mais il semble que ce genre de chose ne soit jamais arrivé pour Permis de Tuer et que tout pouvait se régler en discutant avec le réalisateur ou la production.
Un des officiels a toutefois remarqué un qu’il y avait un autocollant « Mexican Aeroclub » sur un avion censé provenir de Isthmus, pendant que la scène était en train d’être filmée.
5. Barbara Broccoli était principalement en charge du casting sur LTK. Elle était contente que la franchise n’ait pas besoin de caster de gros noms comme beaucoup d’autres films : «J’aime trouver un directeur de casting qui est flexible, n’utilise pas les mêmes noms tout le temps, mais qui cherche dans différents secteurs – cinéma ou théâtre. » (… les choses ont un peu changé depuis).
6. Hors de chaque Bond, les prises ratées, les lignes mal récitées, les moments de déconne et autres moments amusant sur le plateau sont compilés dans un petit film par toute l’équipe (du moins à cette époque). Le film est alors dévoilé lors de la fête de fin de tournage. (La question est : où sont ces foutues vidéos aujourd’hui ?).
7. Les personnes qui pensent que le scénario du film n’a rien d’un James Bond n’ont vraisemblablement jamais lu les romans/nouvelles de Fleming…
Goldeneye
1. Il y a quelque temps, Timothy Dalton est revenu sur Bond 17 :
[Vers 1990] nous avions un script. Ils auditionnaient des réalisateurs. Nous avancions vraiment, prêts à commencer. L’histoire était plutôt bonne, du moins je pensais. À cause de l’action en justice [contre la MGM], mon contrat avait expiré. Et Mr. Broccoli, que je respectais vraiment en tant que producteur et ami, m’a demandé ce que j’allais faire quand ce serait résolu. J’ai dit : « Écoute, en toute honnêteté, je ne pense pas que je vais continuer ».
Mais quand le procès a pris fin, Dalton avait changé d’avis :
Quand [le film suivant] est sortie, c’était probablement quatre ou cinq ans plus tard. Broccoli m’a demandé si je voulais le faire, et je lui ai dit : « Eh bien, j’ai réellement changé d’avis, je crois que j’aimerais en faire un. Essayez de prendre le meilleur des deux films que j’ai fait, et le consolider dans un troisième ». Et il a dit, à juste titre : « Écoute Tim, tu ne peux pas en faire un. Il n’y a pas moyen, après un trou de cinq ans entre les films tu ne peux pas revenir et en faire juste un. Tu dois te préparer à en faire quatre ou cinq ». Et j’ai pensé : « Oh, non, cela signifie le reste de ma vie ». Trop long. J’ai donc respectueusement décliné.
2. Plus récemment, c’est John Altman, chef d’orchestre d’Éric Serra, qui a partagé ses souvenirs de Goldeneye à James Bond Radio :
Éric était habitué à travailler avec Luc Besson, qui mettait littéralement tout ce qu’il composait dans ses films. […] Lorsque Éric a commencé à travailler sur James Bond, il a dû traiter avec des producteurs, le réalisateur et etc…. Et étant, A, français, B, très jeune, et C, inexpérimenté, Éric a réagi comme on pouvait s’y attendre. Il leur a tout simplement dit d’allez se faire voir. Et ils cessèrent de lui parler après un moment. C’est à moi qu’ils parlaient à la place, j’étais comme une sorte d’intermédiaire, si vous voulez. J’ai reçu un coup de téléphone une semaine avant la sortie du film, [l’éditeur n’était pas content de la musique d’Éric pour la scène du tank], l’éditeur disait : « Je veux que mon nom soit retiré du film si ce morceau reste. C’est le moment culminant du film. Et la musique ce n’est pas du James Bond ».
Finalement, à la demande des producteurs, Altman compose une musique différente pour la scène du tank :
Je me souviens de deux choses que les producteurs m’ont dit après coup : « Nous vous aurions donné tout le film à re-composer si nous avions su que vous étiez si rapide », et « Vous avez sauvé notre film ».
3. Pierce Brosnan n’avait pas regardé les deux films de Dalton avant de commencer Goldeneye, cela lui rappelait de mauvais souvenirs (lorsque Remington Steele l’a empêché de devenir James Bond dans Tuer n’est pas jouer).
4. Pour Goldeneye, Barbara Broccoli a offert une première édition du roman Casino Royale à Brosnan lors de son anniversaire avec une note disant : « À un nouveau départ ».
5. Avant GoldenEye, du 30 septembre 1991 au 2 mars 1992, les fans qui attendaient le retour de James Bond ont pu se consoler (ou non) avec une série animée de 65 épisodes (de 22 minutes) intitulée James Bond Junior d’une qualité… que l’on qualifiera de « discutable ». Tout savoir sur James Bond Jr. : ici.
Demain ne meurt jamais
1. Pour Demain ne meurt/ment jamais, les paroles de la chanson titre étaient écrites (pour rappel à cette époque, c’était encore ce qui deviendrait Surrender), David McAlmont qui avait participé à l’écriture de la musique avait même chanté une démo (aujourd’hui introuvable). Toutefois le studio voulait un nom connu du milieu de la pop ou du rock pour la chanson et a invité plusieurs artistes et écrivains dans ce qui s’est transformé en une sorte de grande compétition dont le premier prix était le privilège d’avoir sa chanson titre dans le film. David Arnold se souvient :
MGM a invité beaucoup de monde à soumettre une chanson. Je ne suis pas sûr qu’ils savaient qu’ils avaient été effectivement invités à rejoindre un combat entre bandes. Pour avoir parlé avec Jarvis Cocker (Pulp) et Simon Le Bon (Duran Duran), ils ne savaient pas qu’ils étaient en compétions avec d’autres. Ils avaient l’impression qu’on leur avait demandé d’écrire la chanson pour le film.
Ainsi, nous nous retrouvons avec de nombreux artistes qui sont venus proposer quelque chose pour Bond 18 : Duran Duran, Pulp, Saint Etienne, Marc Almond, The Cardigans, Space, Glen Ballard, Dot Allison, Sheryl Crow, David Arnold & k.d. lang, etc…
Ces musiques sont écoutables ici dans notre dossier Try another day.
2. Anthony Hopkins, qui devait incarner le méchant Elliot Carver, a quitté le projet après seulement trois jours car il était mécontent que le script ne soit pas terminé.
3. Sur les plateaux de Frogmore, le production designer Allan Cameron et son équipe ont créé la salle de crise du MI6 puis l’ont ensuite transformé en un bureau pour Carver à Saïgon puis à son bureau de Hambourg ; avec avec seulement un peu de réaménagement et de peinture. « Nous avons pris le grand écran et mis de 100 écrans dans le mur, ce qui a changé l’ensemble différent ».
Le monde ne suffit pas
Voir les novélisations.
Meurs un autre jour
1. Les cinéastes avaient à l’origine prévu de faire revenir Wai Lin pour quelques minutes du film. Finalement, Michelle Yeoh étant occupée sur un autre film, le personnage de Mr. Chang fut créé pour la « remplacer ». En savoir plus l’apparition prévue de Wai Lin : ici.
2. Interrogé sur l’origine du nom « Eon Productions » pendant le tournage, Michael G. Wilson répond qu’il n’y faut voir rien de plus que ce qu’en dit le dictionnaire lui-même : « Aeon (US) eon, n 1. temps infini, période incommensurable. 2. éternité » (et non Everything Or Nothing).
3. Justin Llewellyn, le fils de Desmond Llewellyn (Q), apparaît brièvement en tant que figurant dans la scène entre Brosnan et Madonna.
4. En 2004, Pierce Brosnan annonce qu’il n’incarnera plus James Bond :
J’étais un homme heureux, vous savez. Je pensais que nous allions en faire un cinquième et pas un de plus, [ils m’avaient invité à le faire]. […] Et puis un jour, le téléphone a sonné, j’étais ici [à Nassau] et mes agents m’ont dit […] qu’ils avaient changé d’avis. […] C’était leurs prérogatives de changer d’avis. Ils pouvaient le faire ! Ils m’ont appelé durant les jours suivants, Barbara pleurait et ils ont dit : « Nous sommes vraiment désolés. Tu as été un bon James Bond. Merci beaucoup ». Voilà. Ils l’auraient fait pour apporter de la jeunesse, ils ne m’ont jamais donné une bonne raison. J’étais choqué. Ils ont dit qu’ils voulaient aller dans une nouvelle direction. Mais ils m’ont probablement fait une grande faveur. Je peux maintenant me concentrer sur d’autres rôles.
5. Après Meurs un autre jours, il fut question de créer un film indépendant de James Bond sur Jinx. On ne sait malheureusement que peu de chose sur ce projet si ce n’est que Lee Tamahori voulait le réaliser mais que Stephen Frears aussi. Selon Some Kind of Hero, Jinx aurait eu une moto et aurait eu un amant nommé Javier (Javier Bardem aurait été sollicité pour le rôle) et il y aurait eu une fusillade dans une tannerie marocaine.
Casino Royale
1. Selon Martin Campbell :
Henry Cavill a fait un bon screen test, […] peut être qu’il était trop jeune, il avait 22 ans à l’époque. Daniel aussi, bien qu’il était arrivé vraiment fatigué après une nuit de vol […]. J’avais besoin de quelques jours pour penser à ma décision. Au cours du week-end j’ai vu Layer Cake avec Daniel Craig il avait un charme si fantastique dedans que cela m’a convaincu qu’il devait avoir le rôle. […] Nous avions testé les [huit] candidats de la même manière que tous ceux qui sont auditionnés pour James Bond, en leur faisant jouer une scène de Bons baisers de Russie. Celle où 007 entre dans la chambre d’hôtel, enlève sa veste et son arme en se dirigeant vers la salle de bain, avant de détecter qu’il y a quelqu’un dans la chambre, une James Bond Girl, il s’assoit et a une conversation sexy avec elle.
(À noter que Christina Cole, l’actrice qui interprétait généralement la Bond Girl dans les screen tests de CR, a un petit rôle dans le film : celui de la réceptionniste à l’hôtel des Bahamas).
2. Divers autres membres de l’équipe technique font des caméos dans le film. Le plus connu est sans doute celui de Michael G. Wilson qui interprète le chef de la police au Monténégro… mais il est également une doublure mains pour Bond lors du premier jeu de poker aux Bahamas. Le directeur de la photographie du film (Phil Meheux) est le responsable du Trésor qui se trouve dans le bureau de M vers la fin du film. Pete Britten, du département des effets spéciaux, joue l’homme qui injecte l’implant dans le bras de Bond. Ben Cook, doublure de Daniel Craig, joue l’un des agents MI6 qui arrêtent Mathis vers la fin du film.
3. Le chantier de construction de la séquence de parcours a été installé sur le site d’un hôtel abandonné. Cet hôtel avait précédemment été utilisé comme lieu de tournage dans Opération Tonnerre lorsqu’il était en service. De même, les cinéastes de L’espion qui m’aimait l’ont utilisé comme plate-forme de caméra.
4. Les corps jouant au poker à l’exposition de Floride ont été créés spécifiquement pour le film.
5. À l’origine, les cinéastes avaient imaginé que la cible de Carlos serait un paquebot de croisière. Toutefois, voyant mal comment y incorporer beaucoup d’action, la cible fut changée en un prototype d’avion situé dans un aéroport de Miami.
6. Pour des raisons qui nous sont obscures, le personnage de Felix Leiter, bien qu’il apparaisse dans le roman, était renommé « Gray Wolpert » dans d’anciens scripts du film.
7. Purvis et Wade sentaient que Martin Campbell essayait de faire tout ce qui était en pouvoir pour les virer du projet.
8. Le site officiel du film proposait une biographie complète du Bond de Daniel Craig, trouvable ici.
9. Parmi les affaires présentes dans le sac à main de Vesper à Venise, on retrouve du parfum (Santa Maria Novella’s Melograno), un livre (La Sveglia il Testamento) mais aussi une lettre qui dit :
23 mai
Chère Vesper,
Ton père et moi étions à ____ et avons regardé les photos que tu nous as envoyées de la Suisse en août dernier et avons décidé de prendre des vacances là-bas cet été.Nous espérons que tu seras en mesure de nous rejoindre à un moment donné. Ce serait si merveilleux si tu pouvais. Nous te voyons rarement de nos jours. Nous pensons que nous allons y aller le 20 juin. S’il te plaît, regarde si tu peux venir.
Ton père a essayé de te contacter par e-mail, mais je pense qu’il n’a aucune idée de comment ça s’utilise ! On a fait une promenade avec Millie dans les collines et ____. Donc ils seront probablement de retour.
Bisous.
Quantum of Solace
1. À la presse, Daniel Craig a déclaré que « nous n’avons pas de caméra tremblante », tandis que Barbara Broccoli a déclaré « c’est n’est pas un film de vengeance, c’est beaucoup plus compliqué que cela ». (Spoiler : ils n’ont pas été très honnêtes).
2. À Timeout, Daniel Craig a déclaré :
Sur Quantum, nous étions baisés. Nous avions les ossements d’un script, puis il y a eu la grève des scénaristes et il n’y avait rien que nous puissions faire. Nous ne pouvions pas employer un scénariste pour le terminer. Je me suis dit : « Jamais plus (Never again) », mais qui sait ? J’ai essayé de réécrire des scènes – mais un écrivain, je ne le suis pas. Moi et Marc Forster avions été autorisés à réécrire des scènes. On ne pouvait pas employer de scénariste, mais l’acteur et le réalisateur pouvaient travailler sur des scènes ensemble. Nous nous en sommes sortis, mais c’était juste.
3. Marc Forster a raconté que :
Paul Haggis avait une idée que les producteurs n’aimaient pas, et je ne savais pas si ça fonctionnerait ou non. L’idée était que Vesper du dernier film, peut-être qu’elle avait un enfant, et que du coup celui-ci était maintenant orphelin. Ils ont pensé que ça ne sonnait pas de trop bondien, James à la recherche de l’enfant. Je pense que Paul avait pensé que Bond laisserait l’enfant après l’avoir trouvé, mais les producteurs pensaient que ce serait vraiment sale, parce que Bond lui-même est orphelin. Si il trouvait l’enfant, pourquoi juste le quitter ? Ils étaient violemment contre. C’est la seule fois où j’ai vraiment entendu : « non, nous ne pouvons pas faire ça ». Ils ont dit : « Une fois qu’il trouve le gosse, Bond ne peut pas simplement l’abandonner. Ce n’est pas juste ».
Selon Some Kind of Hero, le script de Haggis s’intitulait « Sleep of the Dead » et l’organisation avait kidnappé l’enfant de Vesper ; dans le désert Bond interrogeait Green sur la localisation du gosse. Une fois trouvé, Bond l’abandonnait dans un orphelinat en Albanie et retrouvait M à l’extérieur.
Roger Michell avait quant à lui imaginé un scénario dans lequel le méchant était un hackeur qui faisait notamment tombé des avions des ciel.
4. Selon le dossier de presse du film, « l’histoire du film commence juste une heure après la fin de Casino Royale ». (Le jeu vidéo du film propose aux joueurs de voir ce qu’il a plus se passer durant cette heure-là).
5. Voici ce qu’il restait de l’Alfa Romeo qui est sortie de la route à la fin du pré-générique :
Skyfall
1. « Your Son Isnt in HK » (Votre fils n’est pas à Hong Kong) est une anagramme possible de « Think on your sins » (voir cet article). Serait-ce un reste d’un scénario de Bond 23 écrit en 2009 par Peter Morgan ? Intitulé Once Upon a Spy, celui-ci débutait pendant la guerre froide avec une M (Judi Dench), agente du MI6, stationnée à Berlin. Elle avait une liaison avec un agent du KGB qui venait ensuite la hanter 30 ans après que l’espion soviétique soit mort. Son fils, un oligarque corrompu, faisait chanter M, mettant ainsi sa carrière en péril (imaginez si sa liaison avec un agent ennemie était révélée).
M chargeait Bond d’apporter une sorte de rançon, mais une tournure dramatique des événements obligeait 007 à tuer M à l’apogée du film.
Robert Wade révèle que l’idée de Morgan a finalement été rejetée par Sam Mendes, Barbara & Micheal et ajoute :
Nous avons toujours trouvé que [le scénario de Peter Morgan] était vraiment, vraiment difficilement crédible ou satisfaisant. Il était très sombre et franchement, je ne pense pas que cela fonctionnait vraiment. […] Neal [Purvis] et moi sommes assez bien ancrée dans Fleming. Je pense que Peter était plus intéressé par le style [John] Le Carré. Cela ne fonctionnait tout simplement pas. […] La seule chose qui a été gardée est le fait que le passé de M revenait la hanter, et qu’elle mourrait à la fin.
2. Après que Peter Morgan soit parti, Purvis et Wade ont écrit une première version d’un scénario pour Bond 23 (en 2010), intitulé Nothing is Forever. Dans celui-ci le méchant était nommé Raoul Sousa (il fut apparemment nommé « Javier Bardem » plus tôt) veut se venger de M car elle l’avait trahi. Il posait une bombe à neurotoxine dans métro de Barcelone, afin de faire diversion pour tuer M et l’amené en lieu sûr pour la tuer. Un bureaucrate nommé Mallender prenait alors le relais en tant que son successeur. Les scénaristes envisagent ensuite que le troisième acte se déroule à la demeure familiale de Bond. 007 devait aussi aussi rencontrer un Quartermaster rondouillard et mal habillé dans un café de Londres à un moment du script.
3. La scène qui introduit Silva, faite en une prise, parcourant l’entrepôt en récitant son monologue sur les rats dans l’île, provient en fait d’une histoire que Conrad Hall, directeur de la photographie de « American Beauty », avait racontée à Sam Mendes.
4. La thématique de M, du MI6 et de la crise de l’espionnage britannique vient du roman On ne vit que deux fois. En effet, résume Robert Wade : « Les Japonais ne partagent pas leurs services avec nous et Bond, présenté comme vieux et affaibli est envoyé en mission périlleuse pour restaurer le prestige Britannique. S’il ne réussit pas c’est la mort qui les attend tous les deux. Cela nous [Purvis et Wade] a intéressés, c’était l’essence de l’intrigue ».
5. John Logan a expliqué la scène tendancieuse entre Bond et Silva :
Certaines personnes pensent que cette séquence a été influencée par le fait que je suis gay, mais ce n’est pas du tout le cas. Sam et moi étions en train de discuter des séquences de confrontations entre Bond et le méchant. Que ce soit entre Bond et Dr No ou entre Bond et Goldfinger il y a eu pas mal de façon de montrer le jeu du chat et de la souris, mais nous avons pensé que l’intimidation sexuelle mettrait le public mal à l’aise. Jouer la carte de « l’homosexualité », c’est quelque chose qu’on peut retrouver dans l’essence de certains personnages comme Scaramanga ou Dr No. Alors nous avons juste décidé de jouer cette carte et d’en profiter.
6. Certains d’entre vous l’ont peut-être remarqué, l’expo Desining 007 contenait une fausse nécrologie (du Times) de James Bond issue de Skyfall :
Un officier supérieur du ministère de la Défense, le Commander James Bond, C.M.G., R.N. est porté disparu, probablement tué, lors d’une mission officielle en Turquie.
Le Commander Bond a vu la couleur du service actif à l’étranger dans de nombreux théâtres de conflit. En dépit des rapports non confirmés et non étayés dans la presse étrangère sur ses moyens souvent controversés de mener une mission, nous ne connaissons réellement que peu de choses sur la vie personnelle de Bond.
Une source non officielle au MI6 a décrit le Commander Bond comme un traditionnel guerrier de la guerre froide, sa brève entrée dans Who’s Who est un témoignage de sa discrétion. Il a qualifié sa carrière comme étant seulement du « Service diplomatique de la HM ». Décrit par le chef du MI6 comme « un exemple de courage britannique », l’héritage du Commander Bond reste une source d’inspiration remarquable pour ceux qui servent le pays.
James Bond est né d’un père écossais, Andrew Bond de Glencoe, et d’une mère suisse, Monique Delacroix, du canton de Vaud. Le début de son éducation, où il a appris le français et l’allemand de première main, s’est entièrement déroulé à l’étranger. Un accident d’escalade dans les Aiguilles Rouges au-dessus de Chamonix a privé Bond, à l’âge de onze ans, de ses deux parents. James Bond fut alors sous la tutelle de sa tante, depuis décédée, Miss Charmian Bond, où il a vécu près de Canterbury dans le Kent.
À l’âge de douze ans, le jeune James Bond passe ses examens d’entrée à Eton, avant de partir après seulement deux trimestres, pour Fettes – la vieille école de son père, où il a excellé à la boxe et au judo. S’en suit un service actif dans la Royal Navy, à bord du dernier porte-avions opérationnel du Royaume-Uni, l’Ark Royal et le HMS Invincible. Bond s’est distingué au SBS en Irak et en Afghanistan avant d’entrer dans le SIS.
Un(e) collègue de James Bond écrit : « J’ai été heureux et fier de servir le Commander Bond au cours des trois dernières années au ministère de la Défense. Si nos craintes pour lui sont justifiées, puis-je suggérer ces mots simples pour son épitaphe ? Beaucoup de subalternes ici pensent qu’ils représentaient sa philosophie : « Je ne perdrai pas mon temps à essayer de prolonger mes jours. J’utiliserais ceux que j’ai ». Le commandant Bond n’était pas marié au moment de sa mort.
James Bond est né le 2 mars 1968 et mort le 20 octobre 2012.
Spectre
1. Avant de retenir Léa Seydoux, la production cherchait une actrice scandinave pour jouer la fille de Mr White. Le personnage s’appelait alors Kaja et non Madeleine dans les anciens scripts.
2. À un moment du processus d’écriture, le scénario impliquait vraisemblablement un traître qui n’était autre que M lui-même ! Ralph Fiennes a toutefois sommairement rejeté l’idée en déclarant aux cinéastes qu’il ne voulait « pas jouer le méchant ». De même, les scénaristes avaient imaginé que Bill Tanner puisse être un traître ; à la fin du film, 007 aurait laissé Tanner se suicider.
3. Pendant le tournage à Mexico, Michael G. Wilson déclare aux journalistes : « L’histoire originale de Spectre se déroule deux mois après Skyfall ». Les scénaristes du film écrivent quant à eux que Bond a reçu le message enregistré de M (Judi) neuf mois plus tôt…
4. En tout, 8 avions ont été utilisés pour le tournage dans les Alpes : deux pleinement opérationnels, deux autres pour « glisser » sur des câbles (en passant au-dessus des 4×4 ou dans la grange), et quatre autres qui étaient plutôt des carcasses équipées de motoneiges cachées à l’intérieur (pour pouvoir être dirigées par le(s) cascadeur(s)).
5. L’Aston Martin DB10 a été spécialement conçue pour le film, produite à seulement 10 exemplaires. Contrairement à la rumeur populaire, seulement huit exemplaires étaient destinés au tournage, les deux autres ont été fabriquées à des fins promotionnelles (elles font notamment « le tour du monde »). Si le véhicule possédé quelques options intéressantes (mitrailleuse arrière, lance-flamme, siège éjectable conducteur)… il y a un certain gadget qui n’a pas été utilisé dans le film. Il s’agit d’un lecteur d’empreinte digitale sur le volant destiné à démarrer la voiture (serait-ce parce qu’ils se sont rappelé que l’Aston avait été réattribué à 009 ?). Dans la réalité les DB10 se démarrent avec des boutons situés sur un boitier posé assez dégueulassement au niveau le sol du siège passager. Vu que le démarrage se fait au bouton, Aston confie que ce fut « une angoisse de tous les instants car il ne fallait jamais la quitter des yeux » pour ne pas se la faire voler.
6. Certains blogueurs s’indignait de l’image que Spectre allait donner de Rome dans la mesure où elle différait énormément de ce que l’on peut voir sur les cartes postales et qu’en réalité, la capitale italienne est en proie aux graffitis et est jonchée d’ordures. Pendant le tournage, Linkiesta publie un article dans lequel on peut lire :
Les bénéfices les plus visibles sont réservés aux quartiers qui servent de décors aux aventures de James Bond : rues nettoyées, mobilier urbain réparé, graffitis effacés des murs, réasphaltage des routes abîmées par les dernières pluies… Là où le maire Ignazio Marino [et ses prédécesseurs] ont échoué, l’agent au service de Sa Majesté a réussi. On raconte même que les forces de l’ordre, qu’on avait eu tant de mal à réunir pour travailler le jour de l’an, se battent désormais pour assurer les veilles de nuit, alléchés par les généreuses indemnisations offertes par la production.
Le producteur exécutif Roberto Malerba a même expliqué la BBC avait eu pour idée d’envoyer une équipe de caméramans à Rome pour montrer la ville avant et après le tournage de Bond 24…
7. Le titre du film est-il « Spectre » ou « SPECTRE » ? Si le titre du film évoque le S.P.E.C.T.R.E. (SPecial Executive […] and Extortion), selon Sam Mendes, dans Bond 24 : « c’est un mot, pas un acronyme ». En fait, si l’on en croit d’anciens scripts du film, le nom de l’organisation de Bond 24 remonte à « LES SPECTRES DE PIERRE », le nom du peloton de la Légion Étrangère dans lequel servait Mr White et Oberhauser. Par ailleurs, les scénaristes écrivent « Spectre » et non « SPECTRE » dans les scripts.
Tout comme le dossier de presse, le site officiel 007.com fait figurer les deux écritures selon les pages… C’est aussi le cas des sous-titres qui varient selon les pays, par exemple en France on a du « Spectre » tandis que pour d’autres pays, comme la Pologne, c’est « SPECTRE ».
L’affiche du film et la fin des trailers montrent un « SPECTRE » tout en majuscule, comme dans le synopsis à l’arrière du Bluray.
Interrogé lors d’une interview, Gregg Wilson répond : « notre titre est énoncé en majuscules, mais nous ne disons pas ce qu’il signifie dans le film. Donc, je pense que c’est ouvert à l’interprétation, mais c’est clairement une référence à l’organisation de Fleming ».
Au final, les deux écritures semblent justes, inutile donc de se battre. De toute façon en France on a le droit à « 007 » en plus.
Nos dossiers sur Spectre/SPECTRE pour aller plus loin :
Making-of du film.
Behind the script.
Le mot de la fin
Toute l’équipe de CJB vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d’années et plein de cadeaux bondiens sous le sapin ( …que l’on espère tout de même un peu plus originaux que la classique coffret DVD).
Pas d’anecdote sur Bond 25 pour ce dernier jour du calendrier puisque, comme tous les sites de fan et la presse dite professionnelle, nous ne savons ABSOLUMENT rien sur le prochain film (les infos de « sources anonymes » ne pouvant être qualifiés de fiables). Pour autant que l’on sache, il n’y a pas eu de progrès majeur sur Bond 25 en 2016 (bien que EON travaille peut-être dessus dans le plus grand secret ?) et aucune annonce officielle n’a vraiment été faite.
James Bond will return.
et rien sur L’espion qui m’aimait ? 😉 beau boulot sinon.
Nope, ne devait pas être inspiré ce jour là, du coup de fut un lien vers l’article du long processus d’écriture du film. Merci 😉
Waouhhh merci de nous faire partager tout c’est renseignement de la sagas Bond je vous souhaites une très bonne année 2017 Meilleur voeux à bientôt .
Merci beaucoup, bonne année à vous aussi !