Pour le 50e anniversaire de Bons Baisers de Russie, revenons sur les traces de l’héritage de Hitchcock sur la 2e aventure de James Bond – Chronique publiée au départ sur Des Jamesbonderies… entre autres.
Nous fêtons ce mois-ci l’anniversaire de Bons Baisers de Russie. Il y a 50 ans, le public découvrait Bond dans une scène de haut vol, poursuivi par un hélicoptère au milieu des montagnes des Balkans : traqué et obligé de se jeter à terre, il se débarrasse finalement de la menace volante de façon explosive d’un coup de fusil.
Cette scène d’action est du grand art en 1963 : elle mélange plans aériens et plans rapprochés sur Sean Connery avec un montage très habile et dynamique. On compte peu de prises filmées avec l’arrière plan projeté sur un écran, et pour la petite histoire, le pilote inexpérimenté faillit tuer Sean Connery en conduisant maladroitement l’hélicoptère derrière lui. Bref, après Dr. No dont le rythme est assez posé et l’action peu intense, Bons Baisers de Russie arrive à faire rentrer les James Bond dans du cinéma d’action où les intrigues d’espionnage internationales et exotiques sont accompagnées de scènes d’actions trépidantes et extraordinaires.
Pourtant, cette scène n’est pas sans rappeler, comme beaucoup l’ont déjà remarqué, la fameuse autre poursuite mise en scène par Alfred Hitchcock dans La Mort aux trousses : Carry Grant (alias Roger Thornhill) se trouve pris dans les intrigues d’un réseau d’espionnage qui le poussent à prendre la fuite à travers les États-Unis. Arrivant au milieu de champs s’étendant à perte de vue, il se fait prendre en chasse par un avion diffuseur d’engrais. En amenant l’action et le suspense au milieu des étendues désertiques, Hitchcock réussissait un nouveau coup de maitre. Par cette mise en scène entièrement dédiée à l’action, au milieu d’une dense histoire d’espionnage, il ouvrait la voie des blockbusters hollywoodiens trépidants, parsemés de courses poursuites telles qu’on les voit aujourd’hui.
Au delà de la ressemblance de ces deux scènes, ces deux films que seuls 3 ans séparent, ont beaucoup de choses en commun : Bons baisers de Russie et la Mort aux trousses sont deux films qui renouvèlent l’esthétique des films d’espionnage, en en faisant des divertissements pour le grand public, sans pour autant renoncer à la complexité des intrigues : des personnages haut en couleur s’affrontent pour des secrets dans le monde de tous les jours, et des scènes d’actions viennent rythmer et rompre le récit et les complots entre personnages.
Ce sont des innovations parce que jusqu’à la fin des années 1950, le film d’espionnage est un genre assez sage : intrigues en noir et blanc, bavardages géopolitiques, trahisons cyniques sont au centre des histoires. On se trouve souvent à mi-chemin avec le film policier, le film de guerre, ou le film historique avec ses complots de palais. Au milieu de ces univers froids (auquel le film « La Taupe » a récemment rendu hommage), Hitchcock, dans la lignée de Fritz Lang (avec « Les Espions » en 1928), commence dans ses films à faire des espions des fugitifs se traquant et donnant lieu à des poursuites à travers l’Europe (« les 39 marches » préfigure par exemple ces intrigues qui se tissent à l’international).
De son coté, Bons baisers de Russie va plus loin que Dr. No qui introduisait un nouveau type d’espion aventurier-policier-touriste. Le 2e film de l’agent secret est un Bond complexe et tendu. Il est pour ainsi dire un des derniers Bond « sérieux », avant les intrigues extraordinaires et rutilantes qui suivront dans Goldfinger et Opération Tonnerre. Pourtant, il pose déjà les bases de ce James Bond que nous connaissons aujourd’hui : classe et déterminé dans ses missions à l’étranger, entouré de décors exotiques, de filles sensuelles et de méchants planificateurs : regardez Skyfall, et vous verrez qu’entre l’escapade de Bond en Turquie en 1963 et le voyage de 007 en Asie en 2013, l’agent secret est resté extrêmement suave et flamboyant au milieu de décors formidables et de méchants haut en couleur. Pourtant, le Bond que Fleming avait écrit était plutôt du genre sombre, cynique et gardant un profil bas.
Aussi bien filmé qu’il soit, la plupart des éléments qui font leur apparition dans la franchise bondienne en 1963 avec Bons Baisers de Russie se retrouvent auparavant dans La Mort aux trousses en 1959, quand Hitchcock met en scène la fuite du nord au nord-ouest de Carry Grant. Cela n’enlève rien aux mérites de Terrence Young, ni au charme de Sean Connery au sommet de sa forme. Mais en comparant les éléments que Hitchcock a utilisés pour réinventer le film d’espionnage façon grand public, et ce qu’on voit dans Bons Baisers de Russie, on comprend mieux d’où viennent le succès et les codes bondiens qui ont si bien fonctionné depuis 50 ans, et ont permis à Bond de survivre jusqu’à aujourd’hui.
Les codes du film d’espionnage moderne
Un espion dans la foule
Dans Bons baisers de Russie, Bond confirme l’image de globe-trotter international qui était apparu dans Dr. No. Auparavant les espions des films d’espionnages sont davantage des enquêteurs ou des journalistes, qui remontent des filières ou recherchent des traitres, tout en étant oppressés par les gouvernements amis et ennemis qui suivent leurs moindres gestes. L’espion qu’est James Bond au cinéma n’est plus dans ce cas de figure : qu’il soit au milieu des Balkans, des camps tsiganes ou des souks turcs, 007 est un homme dans la foule. Tout autour de lui gravitent des alliés, des ennemis et des James Bond Girls, chacun avec leurs propres ordres et leur propre mission. Pourtant, au milieu de ces puzzles d’espions, Bond reste calme, détendu et posé en dépit du danger. Il se fond sans difficultés dans n’importe quel environnement avec classe et fraicheur.
Un exemple typique à cet égard est la scène à l’Église de Sainte-Sophie : espions bulgares, russes et du SPECTRE s’observent dans ce lieu public. Bond ne saisit pas tous les enjeux du complot, mais la scène reste passionnante dans ce défilé d’espion se filant les uns les autres. On retrouvera les mêmes situations dans l’Orient-Express, et dans le camp tsiganes.
3 ans auparavant, Hitchcock nous montrait déjà un héros ordinaire, spirituel et classe : le publicitaire Roger Thornhill au milieu de la foule new-yorkaise. Il se retrouve immergé dans un puzzle d’espions qui le manipulent et l’obligent à partir à l’aventure. Le danger est présent partout, mais le personnage de Carry Grant reste séduisant et sûr de lui, malgré qu’il ne saisisse pas tous les enjeux. Il escalade les maisons, se fond dans la foule, s’éloigne dans le désert.
Comme dans Bons baisers de Russie, nous savons quelle est l’intrigue (Bond est la cible de la machination du SPECTRE, Thornhill est pris pour un espion inventé de toute pièce par la CIA). On en éprouve d’autant plus de plaisir à voir ce héros sûr de lui, qui démêle les intrigues en se fondant dans la foule, se jouant de tous ces agents professionnels essayant de le piéger et en s’en sortant toujours avec un bon mot.
La blonde mystérieuse face au héros
La figure de la mystérieuse espionne internationale n’est pas neuve en 1963. C’est un personnage qu’on retrouve dès les premiers films d’espionnages, et qui survit jusque dans Skyfall avec Séverine. Avec Hitchcock et Terrence Young, les rencontres entre le héros et l’espionne mystérieuse deviennent plus intrigantes : en effet, chacun des deux importants personnages fait le jeu de leur supérieur, et cachent leur mission. On s’éloigne des vampes typiques des films traditionnels : celles qui sont simplement manipulatrices et dupent le héros. Ici, chacun essaie donc de séduire l’autre tout en essayant de décrypter ses intérêts.
Cela nous donne la fameuse scène où Bond rencontre Tatiana Romanova nue dans son lit et commence à parler espionnage en l’embrassant. Cette scène typique servira pour toutes les auditions des futurs acteurs qui ont joué Bond.
Dans la Mort aux trousses, ce type de confrontation (séduction et décryptage) est déjà parfaitement maitrisé, avec la scène du train où Roger Thornhill rencontre Eve Kandall : sous-entendus, phrases à demi-couvertes et séduction sont parfaitement orchestrées, et ce pour notre plus grand plaisir. Cette scène est si efficace qu’elle sera réinventée avec peu de différence dans Casino Royale avec la rencontre Bond-Vesper.
Entre Tatiana Romanova et Eve Kandall, il n’y a donc pas tant de différences : toute deux sont intrigantes et envoutantes, mais toutes deux se révèlent être en fait sous l’emprise de forces supérieures. Une fois passées les scènes de rencontre, où la fille tente de maitriser son jeu et l’agent secret, l’histoire prendra la même direction : l’espionne se dévoile et prend la fuite avec l’agent secret.
Le couple d’espion en fuite, traqué par les services secrets est décliné de la même façon dans les deux cas. Beaucoup de James Bond Girls au fort caractère (avec Pussy Galore ou Domino par exemple) finiront également par suivre leur cœur et prêter docilement main forte au héros.
Un méchant séduisant et manipulateur
Face au héros, les ennemis étaient jusque-là clairement dépeint comme de sournois méchants bourrés de vices et sans finesse. C’est fini avec les James Bond : Dr. No était déjà sophistiqué, mais c’est sans comparaison avec Kronsteen qui lui, vit sa vie au grand jour. L’ennemi devient une personnalité publique suave, sure de lui et cachant des plans diaboliques derrière un calme apparent.
Ce genre d’ennemi n’est est que plus intimidant. Face à lui, l’espion qui ne voit pas clair dans son jeu se trouve très vulnérable, car tous ses gestes semblent anticipés par ce méchant planificateur. Pour compléter sa dangerosité, il sera généralement entouré d’homme de mains qui eux font vraiment peur (avec Rosa Klebb dans Bons Baisers de Russie).
Kronsteen n’est cependant pas différent du méchant de la mort aux trousses Philipp Vandamm joué par l’extraordinaire James Mason : celui-ci se présente directement à Thornhill, et tout au long du film, il semble dangereux malgré son apparence honnête. Au final, cette confiance en soit les amènera à leur propre perte. Mais ces vilains d’un genre nouveau marqueront les méchants de la saga 007 durablement (depuis Goldfinger jusqu’à Elliot Carver).
Chefs de Services, morts suspectes et Mac Guffin
Parmi les autres codes du film d’espionnage Bons baisers de Russie et La Mort aux trousses sont assez rodés :
Commençons pas les chefs des services secrets : ceux-ci sont longtemps restés dans l’ombre dans les films d’espionnage. Peu au fait des risques et des menaces, c’était souvent aux agents secrets de les avertir du péril, ou de se jouer d’eux. Ce genre de supérieurs était tout à fait comme le directeur russe que Bond espionne par le périscope : fulminant sans prise sur l’intrigue.
Les chefs de mission modernes sont quant à eux lucides et manipulateurs : ils comprennent ce qu’il y a à attendre des agents, et des risques qu’ils prennent. Cela ne les empêche pas de les envoyer à la mort ou face à un danger évident. M et « Le Professeur » (dans la Mort aux trousses) sont de cette trempe : ils sont au dessus de la mêlée, mais guident le héros vers l’ennemi. Derrière les noms de codes sont de savants chefs de bataille.
Une autre technique classique est la simulation de la mort : comme aux échecs, les espions aiment sacrifier leurs pions, pour mieux consolider leurs positions ou tromper leurs adversaires. En faisant cela, c’est aussi le public qui est dupé pendant une fraction de secondes ou de minutes, où le héros semble soudain à terre.
Bons Baisers de Russie s’ouvre ainsi sur un faux Bond qui meurt dès le pré-générique. La CIA simulera quant à elle en public le meurtre de Thornhill. Une technique qu’on retrouve dans On ne vit que deux fois, ou Skyfall : tuer le héros est en fait extrêmement facile dans les films d’espionnage, pour le faire revenir 5 minutes plus tard.
Dernière astuce inventée cette fois par Hitchcock : le Mac Guffin. Le Mac Guffin est un objet / un argument qui sert de prétexte à faire courir tout ce petit monde d’espions les uns après les autres. L’intérêt de cet objet-enjeu est en fin de compte assez insignifiant et peu important, du moment qu’il attire sur le héros tout type de complications et d’ennemis qui veulent sa tête.
Dans la Mort aux trousses, il s’agit d’une statuette contenant des micro-films. Bons baisers de Russie est encore plus machiavélique avec le Lector qui sert ici d’appât pour des intrigues plus compliquées (la duplicité de Tatiana Romanova, la machination du SPECTRE, etc).
Les techniques de mise en scène modernes
Au delà des astuces de scénarios, la nouveauté de Bons Baisers de Russie et de la Mort aux trousses se joue au niveau visuel : le film d’espionnage passe sur grand écran et en Technicolor. Les histoires d’espionnage pleines de grisailles deviennent dans ces deux films des aventures hautes en couleur, de purs thrillers plein de suspense, et d’exotisme. Hitchcock excellait dans ce type de mise en scène jouant sur les sens, et les films de James Bond ont eux pleinement assimilé ces effets visuels chatoyants sur le grand écran.
L’élément le plus parlant à ce niveau est bien entendu le générique. Celui de la Mort aux trousses est réalisé par Saul Bass qui est considéré comme le maitre des génériques. Sur une musique tendue, le générique de La Mort aux trousses joue sur les lignes droites des buildings new-yorkais pour faire apparaitre les noms qui arrivent à toute vitesse. Cette séquence annonce pleinement cette idée de fuite et de poursuite qui va se faire tout au long du film le long des routes, des voies de chemins de fer et de statues verticales.
Le générique de Bons Baisers de Russie (créé par Robert Brownjohn) a le même but: annoncer la couleur ! Mais au lieu de lignes tendues, la musique se fait envoutante, tout en courbes et en séduction, avec la projection des noms sur le corps d’une danseuse. Au delà de l’exotisme, le James Bond Theme vient rappeler le thriller, avec les noms qui serpentent sur l’écran. On est tout à fait dans l’exotisme et l’aventure qui marqueront tous les films de James Bond qui suivront.
Discussions anodines et décors géants
Dans le film, exotisme et suspense vont s’emmêler tout au long de l’histoire. Comme dans tout film d’espionnage, des rencontres secrètes entre les héros vont avoir lieu. Sauf qu’on en a fini des ruelles obscures, des bars louches et des appartements déserts : les histoires d’espionnages se vivent maintenant au grand jour, et si possible dans des décors démesurés.
Bond rencontre donc Tatiana à Sainte Sophie, puis sur le Bosphore. La fuite de Roger Thornhill l’amène ni plus ni mois qu’à l’ONU, avant de déclencher des fusillades devant, puis sur le Mont Rushmore. Est-ce nécessaire ? Non, mais quel effet sur le spectateur et que de frissons accompagnent les jeux de duperies de ces agents secrets ! Jusqu’à aujourd’hui, les films d’espionnage joue sur cet exotisme. Il suffit de regardé le multi-oscarisé Argo qui contient évidemment sa scène de briefing à Sainte-Sophie.
Une autre raison de ces destinations de luxe est que tout le monde les connait. Les espions rentrent donc dans notre monde : ils font parti de la foule et apportent de l’aventure dans des décors familiers. Et il ne s’agit pas juste du héros : les méchants aussi vivent dans la démesure et au grand jour. On n’est pas encore dans les repères de Science-fiction, mais on s’éloigne de l’ile déserte du Dr. No.
Dans la Mort aux trousses, Vandamm est bien visible au milieu d’une vente aux enchère luxueuse, et sa villa aux lignes diagonales très découpées participent à augmenter le suspense de al situation. Dans Bons Baisers de Russie, l’ennemi est présenté dès le début au cœur d’une partie d’échec sur-dimensionnée. L’ile du SPECTRE et le yacht du numéro 1 du SPECTRE ne feront que confirmer ces ennemis qui vivent leur démesure dans la foule.
Espionnage et voyeurisme
Une autre technique du thriller d’espionnage qui fait son apparition sont les techniques de voyeurisme. Les films d’espionnages précédents privilégiaient plutôt les gros plans sur les espions se sachant observées, ou les innocents en péril. Dans les films d’Hitchcock, on augmente le suspense en se mettant toujours derrière l’épaule du héros : on suit son regard, ses observations des autres personnes, et de là nait la tension. Alfred Hitchcock excelle à cela dans les scènes d’escalier. Les enchainés, Psychose, la Main au Collet sont autant de films où les personnages se suivent et s’espionnent, faisant ainsi monter le doute et l’appréhension dans le spectateur alors qu’il se déplacent le long des marches.
La mort au trousses ne fait pas exception à la règle, et Carry Grant promène son regard sur tous les espions, faisant monter le suspense (je pense notamment à cette scène où Thornhill découvre depuis l’extérieur de la maison que les ennemis ont percé à jour la trahison d’Eve, et que celle-ci n’aperçoit pas les signes d’avertissement qu’il lui envoie). Dans Bons baisers de Russie, de nombreuses scènes à Istanbul prennent plaisir à faire s’observer tous ces espions : Bond et Kerim Bey espionnent les bulgares à distance, Red Grant surveille Bond lors de la bataille du camp gitan, et Rosa Klebb filme les ébats de Tatiana et 007.
Gros plans et sensualité
Rendons enfin à Alfred ce qui appartient à Hitchcock : les gros plans sur les visages. Un des gros apports du cinéaste, pour rendre les histoires d’amour et les liens entre les héros très forts, a été de ne pas hésiter à embarquer la caméra au plus près de leurs embrassades. Au lieu d’avoir des dialogues et des négociations où le spectateur observe sagement à distance, on se rapproche et suit au plus près les visages presque collés des personnages.
L’effet fonctionne à merveille dans les Enchainés en 1946. En 1959, les scènes entre Eve Kandall et Roger Thornhill sont d’autant plus sensuelles que l’on a la caméra juste à coté du couple. Bons baisers de Russie aura eu la très bonne idée de filmer la scène de rencontre entre Bond et Tatiana de la même manière. Les dialogues sont toujours aussi piquants, mais c’est la mise en scène filmant les deux espions au plus près, qui contribue à rendre cette séquence inoubliable.
50 ans après, Bons Baisers de Russie est toujours aussi énergique et sensuel. S’il se passe à une époque datée, la façon de filmer, notamment les scène de l’Orient Express sont très modernes. Terrence Young a-t-il copié La Mort aux trousses ? Sans doute que non. Ce film de Hitchcock n’a d’ailleurs rien inventé puisque presque tous les éléments et techniques du film ont déjà été expérimentées dans les films précédents du grand Alfred.
La Mort aux trousses a déjà été appelé « le premier des Bond » par certains critiques. Pas étonnant que Fleming pensa et écrivit au cinéaste alors qu’il mettait au point le traitement d’Opération Tonnerre pour lui proposer de réaliser le film. Dans ce film, tous les ingrédients du film d’espionnage moderne sont arrivés à maturation. Les réalisateurs des films de James Bond ont eu l’intelligence de bien maitriser ces techniques et de les rendre parfaitement adaptées aux aventures de James Bond.
C’est sans doute pour cela qu’aujourd’hui, on peut célébrer l’anniversaire de Bons Baisers de Russie, et se dire c’est grâce à cet excellent film que les Bond ont gardé leur qualité et leur exotisme sensuel jusqu’à aujourd’hui.
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